Gestion et cycle de l’eau

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Au 1er janvier 2020, la Communauté d'Agglomération du Grand Guéret s'est vu transférer les compétences relatives à l'eau potable, à l'assainissement collectif et à la gestion des eaux pluviales urbaines. Un transfert de compétence obligatoire dans le cadre de l'application de la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) du 7 août 2015, modifée par la loi du 3 août 2018 dite " loi Ferrand-Fesnaud ".

Ce nouveau service communautaire, en place depuis début janvier 2020, s'est substitué aux communes qui exerçaient antérieurement cette compétence en propre (régie communale) ou dans le cadre d'une délégation de service public (DSP).

Une fois par an, une fiche info décrivant les caractéristiques de votre eau de consommation est envoyée avec votre facture. C'est sur ces documents que vous trouverez le nom du réservoir dont votre résidence dépend. Parfois, plusieurs noms peuvent être inscrits, n'hésitez pas à contacter notre service pour plus de précisions. A savoir, la majorité des captages provient de ressources souterraines. La fiche info qui accompagne votre facture est rédigée par l'Agence Régionale de Santé. Elle a été créée pour vous informer une fois par an sur la qualité sanitaire de l'eau que vous consommez et synthétise les contrôles réalisés l'année précédente.

Pour la rendre potable, des traitements peuvent s'appliquer avant la distribution de l'eau. Ceux-ci obéissent à un cadre règlementaire très strict :

  • reminéralisation pour les eaux trop acides
  • désinfection pour éliminer les germes indésirables
  • dans certains secteurs, traitement du paramètre arsenic

L'eau, un patrimoine commun

Niveau de sécheresse dans notre département

Restrictions d'eau en vigueur localement en France

Guide d'économie d'eau

Raccorder son habitation

Si vous souhaitez raccorder votre habitation au réseau d'eau potable et/ou d'assainissement collectif, vous pouvez contacter notre service usagers (coordonnées ci-dessous) et renvoyer le formulaire prévu à cet effet.

Nous vous conseillons de bien anticiper votre demande et de prendre contact avec notre service qui vous fournira un document à compléter pour formaliser votre besoin.

Tarifs 2025

Notre territoire, notre département tout comme le reste de notre pays, est confronté à des épisodes de sécheresse de plus en plus sévères et longs. Le manque d'eau, bien réel, est un souci majeur.

La prise de conscience citoyenne et politique est urgente. Le Grand Guéret souffre et souffrira du manque d’eau. À nous de savoir nous unir pour anticiper.

L’Agglo joue son rôle d'alerte et de prévention depuis plusieurs années et se doit d'agir pour que l'or bleu reste accessible et de qualité.

C'est dans ce contexte que nous travaillons autour de la question cruciale de l'eau. Et c'est en investissant et en anticipant que nous choisissons d'avancer.

Sur le territoire, les kilomètres de canalisations fatiguées, souvent vétustes, doivent être renouvelés. Pour les mois, les années à venir, la modernisation et la sécurisation des réseaux et des ouvrages sont devenues essentielles, urgentes : elles sont notre priorité. En effet, depuis la prise en charge de l'eau sur son territoire, la Communauté d'Agglomération du Grand Guéret travaille de nombreuses manières, tant sur la qualité que sur la quantité de l'eau et des rejets dans le milieu naturel.

Mais face à l'urgence climatique, des investissements plus conséquents sont nécessaires. Le taux moyen de renouvellement des réseaux d'eau potable et d'assainissement est actuellement très bas. Le coût du linéaire (réseau total de canalisations) à changer est colossal. Chaque année, nous y consacrons des centaines de milliers d'euros pour de faibles pourcentages de renouvellement d’autant plus que le coût des travaux a considérablement augmenté. Nous nous sommes fixés comme objectif, dans les années à venir, de renouveler 1 % du linéaire par an, ce qui peut paraître considérable pour certains, insuffisant pour d’autres, mais qui est indispensable pour continuer à alimenter les usagers.

Les enjeux financiers sont donc doubles. Pour financer tous ces travaux, l'augmentation régulière des recettes est une nécessité pour la pérennité du service. L'Agglo doit en effet maintenir une capacité d'autofinancement suffisante dans un contexte de baisse des recettes et de fortes hausses de charges, et pouvoir amortir le renouvellement des installations.

Le programme pluri-annuel d’investissement (PPI) doit être financé par la perception de redevances suffisantes pour l'eau et l'assainissement ; l'harmonisation des tarifs est obligatoire pour les abonnés placés dans des situations identiques, avec pour échéance l'année 2031. C'est pourquoi nous menons un travail de fond pour proposer une tarification éco-solidaire.

Rappelons que la tarification de l'eau et de l'assainissement est un service à l'usager, et non un impôt, au même titre que le gaz ou l'électricité.

Gardons bien en tête également que les budgets eau et assainissement sont totalement indépendants ; ils ne compensent en aucun cas ni n'équilibrent le budget général de la collectivité.

Dans le cadre de l’étude du transfert des compétences EAU POTABLE et ASSAINISSEMENT, il a été établi un scénario d’harmonisation et de convergence tarifaire sur 10 ans avec :

  • la mise en place de tarifs EAU POTABLE progressifs,
  • la mise en place de tarifs ASSAINISSEMENT COLLECTIF harmonisés.

Grilles tarifaires en vigueur (19/12/2024)

Comprendre le prix de l’eau et de l’assainissement

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Eau 2023 (« 53 mesures pour l’eau ») et du 12e programme 2025-2030 des agences de l’eau, un remaniement important des redevances des agences de l’eau est entré en vigueur au 1er janvier 2025.

Cette réforme des redevances appliquée sur les factures d’eau potable et d’assainissement vise à :

  • Accroître les capacités financières des agences de l’eau,
  • Rééquilibrer les contributions respectives des différents usagers de l’eau, les usagers domestiques finançant aujourd’hui 80 % des recettes,
  • Introduire des redevances incitatives en application du principe « pollueur / payeur » et « préleveur / payeur ».

S’agissant des services d’eau, la réforme porte d’une part sur la suppression de la redevance « pollution d’origine domestique » et la création de deux nouvelles redevances : « consommation d’eau » et « performance des réseaux d’eau potable ».
S’agissant des services d’assainissement, la réforme porte d’une part sur la suppression de la redevance « modernisation des réseaux de collecte » et la création d’une nouvelle redevance « performance des systèmes d’assainissement ».

Sur les factures d’eau et d’assainissement, les tarifs des nouvelles redevances sont appliqués sous la forme de contre-valeurs calculées en tenant compte des performances de la collectivité dans la gestion de ses services et impactera les sommes à payer sur la part variable (prix au m3).

Le rythme de facturation

Le service a mis en place une facturation annuelle en deux fois* : au 1er semestre, facturation de l'abonnement annuel (éventuellement avance de consommation) ; en fin d'année, après relevé de votre compteur, facture sur le volume réel de consommé. Pour les communes disposant d'un assainissement collectif, il existe bien deux factures distinctes, une pour l'eau, une pour l'assainissement. L'eau potable et l'assainissement collectif font l'objet de factures distinctes et sont à régler séparement.

* La mensualisation est maintenue dans les communes qui l'avaient mis en place antérieurement en transfert.

Les moyens de paiement

Vous pouvez régler par :

  • chèque à l'ordre du Trésor Public (à adresser à la Trésorerie),
  • TIPI (Titre payable sur internet),
  • CB directement à la Trésorerie,
  • QR Code en bureau de tabac jusqu'à 300 €,
  • prélèvement à échéance (renseignez- vous auprès de notre service).

Foire aux questions (FAQ)

La Communauté d’Agglomération du Grand Guéret exerce les compétences « eau, assainissement et eaux pluviales urbaines » depuis le 1er janvier 2020. Cette prise de compétences est une obligation légale.

Notre nouveau patrimoine hérité est très endommagé et vétuste. L’Agglo prend ses nouvelles responsabilités et constate cette vétusté : il y a urgence à entretenir tout ce linéaire de canalisations ainsi que les différents ouvrages.

Nous avons l’obligation collective de maintenir un service de qualité, surtout à l’heure où l’eau se raréfie tellement sur notre territoire. Cela ne peut se faire qu’en opérant de nombreux travaux trop longtemps différés. Pour cela, il nous faut prendre la décision d’augmenter les tarifs d’exploitation et d’investissement de l’eau et de l’assainissement. Ce qui n’a pas été fait auparavant doit désormais l’être, tout notre service public de l’eau, avec un approvisionnement dans de bonnes conditions, en dépend.

Oui, en sachant qu’il n’y a pas que les réseaux. Il faut également penser aux stations de traitement de l’eau potable et des eaux usées, nombreuses sur le territoire et qui nécessitent des travaux coûteux.

Il s'agit d’investissements indispensables si l’on veut conserver la qualité de notre eau

Aujourd'hui, la réglementation (française et/ou européenne) très contraignante et de plus en plus exigeante, nous impose des mies aux normes coûteuses.

En outre, nous sommes, hélas, sur une période où les prix des énergies et des matières premières explosent. Ces travaux sont de plus en plus coûteux pour les communes et intercommunalités comme pour les particuliers. L’inflation très importante que connaît notre pays est répercutée directement sur les prix de l’eau, du gaz, de l’électricité, par tous les fournisseurs. Si vous comparez votre facture d’eau avec celles des autres fluides, des énergies et matières premières, vous constaterez à quel point l’eau reste peu chère, alors même qu’elle devient si rare et si précieuse. Et que, contrairement à tout le reste, elle est indispensable à notre survie.

Différents travaux sur les stations de traitement, mais aussi la reprise et la rénovation de 1% du linéaire (la longueur de l’intégralité du réseau sur nos 25 communes) chaque année. Cela peut sembler peu, mais c’est pourtant très important par rapport aux investissements consentis par la plupart des collectivités françaises qui sont souvent, pour des questions de coûts très élevés de ce type de travaux, en deçà de ces 1%.

Reprendre peu à peu ce linéaire de canalisations, c’est remettre à neuf et aux normes ce qui est vétuste, potentiellement insalubre. Cela évitera un grand nombre de fuites que les canalisations actuelles connaissent trop souvent et qui sont un gouffre en matière de perte de ressource. L’eau est trop précieuse pour que nous la laissions partir ainsi.

Parcourir ce linéaire très important, décider des secteurs les plus en souffrance et où il y a urgence à intervenir puis remettre aux normes, avec un phasage annuel et un programme pluriannuel prévisionnel, c’est garder à l’esprit la santé de nos concitoyens mais aussi l’écologie et la préservation de notre « or bleu ».

Précisément parce qu’à court terme, sur dix ans, la loi impose que nous ayons les mêmes tarifs sur toute l’agglomération, quelle que soit la commune où l’on réside. Cela s’appelle l’harmonisation tarifaire. Pour y parvenir, nous avons opéré un lissage des coûts, année après année, vers un tarif unique de l’eau. Les différences étaient importantes entre communes. Certains voient donc, dès cette année, un coût supplémentaire plus important que d’autres. Cela vient des différences initiales qui n’étaient, pas de notre responsabilité.

Il faut bien comprendre par ailleurs que comme on dit souvent « l’eau paye l’eau ». Ce que les usagers paient quand ils règlent leur facture, c’est pour avoir de l’eau qui coule au robinet de leur domicile et pour faire des travaux sur la quantité et la qualité de l’approvisionnement. Exclusivement pour cela. Les recettes perçues par l’Agglo ne vont qu’à l’eau, elles ne sont destinées à aucune autre dépense, aucun autre budget. Au centime près, elles sont affectées à ce service public essentiel, crucial, vital.

Ajoutons enfin que le système précédent n’était pas adapté à la raréfaction de la ressource que nous vivons désormais année après année. Par un système qui apparaît désuet aujourd’hui, plus on consommait d’eau, moins on payait, les tarifs étant dégressifs. La politique que nous avons adoptée est une démarche incitative pour économiser l’eau. On paie ce que l’on consomme en m3, avec une démarche écoresponsable et écocitoyenne qui responsabilise les usagers que nous sommes, particuliers comme entreprises.

Si nous ne faisons pas attention, la ressource en eau va tellement diminuer que nous ne pourrons plus continuer nos activités, en Creuse, en France, partout. Nous en sommes là, beaucoup ne se rendent pas compte du point de non-retour que nous avons atteint et croient qu’il ne faut pas être alarmiste. Soyons-le, au contraire : notre rôle est de tirer la sonnette d’alarme tant qu’il est encore temps de raisonner notre consommation et notre dépense en eau. Si nous ne préservons pas cette ressource, il n’y aura plus d’élevage, d’agriculture ou d’usages industriels.

Les captages que nous gérons le montrent, le niveau des réservoirs et celui des rivières, Creuse et Gartempe, également. Nous n’avons pas de nappes phréatiques sur le territoire. Chaque litre d’eau est précieux. Encore une fois, responsabiliser chacun sur les usages passe par un prix qui est celui de la raison et de la nécessité de conserver nos installations aux normes sanitaires et à pleine capacité de transporter et fournir l’eau.

L’agriculture française est très résiliente, elle s’adapte régulièrement car les arrêtés sécheresse qui se multiplient la touchent directement. Nos agriculteurs vivent avec la nature et savent la préciosité des ressources, ils comprennent les enjeux de ce débat. Le Grand Guéret défend l’agriculture locale et les circuits courts, depuis des années, cela continuera. Dès lors, responsabiliser chacun sur l’eau, c’est garantir la pérennité de nos activités humaines sur le territoire.

Parce que notre contrat avec la SAUR s’est terminé en 2021 et que la délégation de service public (DSP) a pris fin. Les communes exerçaient auparavant leur compétence eau « en propre », via des régies communales, parfois en DSP, mais nous avons, à l’Agglo, désormais la gestion directe de l’eau. Y-compris pour la facturation. Cela permet une accessibilité du service plus proche car la SAUR, par-delà son très bon travail, exerce son activité de manière évidemment beaucoup plus large que pour notre seul territoire. Cela permet ainsi une gestion plus proche, plus fluide, avec la certitude que les usagers ont quelqu’un « au bout du fil », à leur écoute en appelant l’Agglo. Enfin, il est plus cohérent que nous assumions de bout en bout la gestion de la ressource.

Nous vous invitons à consulter la section « Tarifs 2024 » en bas de page.

Opération vente de récupérateurs d'eau pluviale 2025

L’Agglo du Grand Guéret propose aux abonnés de son service des eaux une nouvelle opération de vente de récupérateurs d’eau pluviale à un tarif subventionné. Pour 2025, 1200 cuves seront disponibles.
L’objectif est de faciliter l’accès à ce type d’équipement et de participer à l’effort d’économie de la ressource en eau.

Lors de la passation de commande, l’abonné doit compléter le formulaire et indiquer quel type de cuve il souhaite acquérir (une seule par abonné). 

Les commandes doivent être effectuées à l’aide du formulaire de commande ci-après.

Les données saisies dans ce formulaire sont collectées par la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret pour le traitement de votre demande relative à votre contrat d’abonnement à l’eau potable. Elles sont strictement réservées à un usage interne par les services compétents et ne seront jamais transmises à des tiers sans votre accord.

Elles seront conservées pendant la durée nécessaire au traitement, conformément aux obligations légales.

Conformément au RGPD, vous pouvez exercer vos droits d’accès, de rectification, d’effacement, de limitation ou d’opposition en contactant notre Délégué à la Protection des Données : rgpd@agglo-grandgueret.fr.

Fiches descriptives des deux types de cuve proposées à la vente

Kit d'équipement hydro-économe offert

Pour chaque commande, l'Agglo offrira à l'abonné un kit d’équipements hydro-économes.

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